Je suis malo, jeune artiste plasticien, cycliste et citoyen engagé pour la cause écologique. Cinéaste, auteur et performeur, les histoires que je raconte prennent forme dans le réel. Depuis 2020, je m'efforce de tisser le récit du vivant et des pratiques locales dans une démarche sociale et écologique.

Aujourd'hui, je souhaite sensibiliser les publics, en particulier les plus jeunes, à l'urgence climatique et montrer qu'il est possible d'agir en faveur de l'environnement.

Dans le sillage de précédentes réalisations

La dimension artistique du projet

Un geste poétique au service de l'urgence écologique

+ de 2100km
à vélo

+ de 20 glaciers à rencontrer

+ de 162kWh
d'énergie verte à produire

+ de 5 voyages dans les Alpes

Ils nous soutiennent déjà

Liens

Contact

malo.barrette@gmail.com
+33 (0) 6 38 18 65 48
74100 - Annemasse

P'tit Névé est un projet pédagogique et artistique : un défi sportif et humain, à la dimension intimement écologique. Au cours d'une série d'ateliers avec une classe d'élèves de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu'un voyage à la découverte des massifs des Alpes, je veux alerter au sujet de la fonte des glaciers, menacés de disparaître à cause du dérèglement climatique.

Artiste pluridisciplinaire diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, après avoir étudié à la Haute École d’Art et de Design de Genève, mon travail prend diverses formes : films, photographies, éditions de textes mais également des actions sur le terrain, des gestes poétiques et engagés. L’axe principal de ma pratique artistique est de penser un art d’attitude durable, c’est-à-dire de mener des actions dans le but d’alerter aux enjeux climatiques.

Adopter une attitude durable en tant qu’artiste, c’est également réfléchir à son processus de création et à l’impact écologique de ses œuvres : l’usage du vélo pour nombre de mes projets est un moyen de sensibiliser l’opinion aux mobilités douces mais aussi une façon pour moi de réduire l’empreinte carbone de mes déplacements. Ce projet sera mené en partenariat avec une institution artistique locale, dans le but d’éveiller l’attention du public de l’art contemporain aux enjeux écologiques et aux enjeux d’une création artistique durable à l’heure de l’urgence climatique.

P'tit Névé est ma quatrième expédition à vélo en tant qu’artiste travaillant sur les questions écologiques. La première, en août et septembre 2020, m’a emmené des bords de Loire jusqu’aux Pays-Bas. Un voyage de plus de 2000km placé sous le signe de la découverte d'un mode de vie itinérant. La deuxième, de novembre 2020 à juin 2021, s’est composée d’innombrables voyages en Limousin dans le but de comprendre l’écosystème de la confiture dans la région. Enfin, en mars et avril 2022, j’ai gravi les monts suisses du Valais à vélo pour la réalisation d’un film de fiction écologique diffusé en direct sur les réseaux sociaux.

Pour supporter ou participer au projet

Écrivez-nous à l'adresse malo.barrette@gmail.com

un projet soutenu par

Pensé pour une classe de primaire ou de collège, P'tit Névé propose l’élaboration d’un récit, d’un carnet de route entre art, sciences, écologie et histoire au cours d’une série d’ateliers de création collective, à la découverte des glaciers alpins. S’appuyant sur la rencontre des jeunes avec celles et ceux qui observent et font vivre la haute montagne et sur la conception d’un vélo-glacière capable de transporter des fragments de glace, le projet a pour objectif de faire réfléchir les élèves au sujet de la fonte des glaciers, mais aussi aux actions qu’ils peuvent mener pour s’impliquer dans la lutte contre le réchauffement climatique, dans une démarche d’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) et d'éducation artistique et culturelle (EAC).

La proposition, menée en collaboration avec les conseils départementaux, plusieurs partenaires locaux et des intervenants associatifs, prendra vie sur l'intégralité de l’année scolaire 2023-2024, suivant les disponibilités des établissements.

Artiste engagé dans le réel, mon travail prend son sens dans l’articulation d’une démarche performative et sociale. D’attitude performative, puisqu’elle se manifeste dans le quotidien, dans l’échnage et sur une temporalité longue ; sociale car elle s’établit en dehors des institutions artistiques et parce qu’elle est motivée par un fort engagement écologique.

Au coeur du projet, je crée donc un dispositif conçu pour éveiller la curiosité des enfants et créer un pont entre la classe et la montagne : un vélo-glacière avec lequel je sillonne les routes des Alpes à la rencontre des glaciers.

Ce vélo, équipé d’un système de production d’électricité par pédalage, alimente de manière totalement autonome une glacière électrique. Ce dispositif sert au glanage de morceaux de glace dans une démarche écologique et résiliente, soulevant au passage des enjeux énergétiques et de sobriété. Geste poétique sur les traces des performances de Francis Alÿs ou de Laurent Tixador, chaque fragment de glace récolté est déposé sur le prochain glacier visité, créant ainsi une chaine entre les différents massifs, les liant tous ensemble par un fil tendu. Il reste donc toujours un morceau de glace dans la glacière qui, dès lors que les ateliers ont commencé, vient à la rencontre des élèves, initiant les discussions et sucitant l’imagination.

C’est une action au long court qui est menée tout au long du projet puisqu’il me faut, chaque jour, pédaler un nombre d’heures afin d’alimenter la glacière en électricité. Ces temps de pédalage croisent les temps de travail avec la classe. Tant de moments propices à partager l’acte de pédaler pour les glaciers.

En parallèle du glanage des fragments de glace se joue, en amont d’abord, puis ensuite entre la tenue de chaque atelier, la récolte de nombreuses traces au cours de plusieurs voyages dans les massifs alpins. Adoptant la position d’artiste chercheur, je parcours la région à la découverte de récits et mythes locaux, d’histoires géologiques, de savoir-faire perpétués ou disparus ; récoltant dessins, photographies, sons et autres ressources qui servent ensuite de terreau fertile à la création d’un récit des glaciers avec les élèves.

L’intérêt de ce dispositif est de tisser un lien aux formes tangibles et plurielles entre la haute montagne et les jeunes ; leur transmettre la fragilité des glaciers ainsi que les conséquences de nos comportements sur leur survie, qu’elles soient négatives ou bien positives ; leur apporter des éléments historiques, des témoignages glanés sur la route et sur les chemins ; éveiller leur imaginaire afin qu’ils construisent petit à petit leur propre histoire des glaciers.

Les enfants deviennent à leur tour glaneur·euse·s-chercheur·euse·s au cours des sessions de travail en effectuant, à leur manière, un travail de collecte d’informations et de formes à l’occasion des différentes rencontres et sorties, avec les scientifiques d’un observatoire des glaciers notamment. Je souhaite donner aux ateliers une dynamique qui, tout en leur fournissant un cadre, amène les enfants à décider eux-mêmes de la forme que prend leur histoire et à réfléchir à une restitution de leur travail dans le cadre de l’école ou d’un centre d’art local.

Le vélo-glacière

Sur la piste des glaciers

Plusieurs itinéraires au coeur des massifs alpins pensés comme un temps de glanage en haute montagne, de recherche itinérante. Celle‑ci sera menée en amont des ateliers, dès le début de l’été jusqu’au milieu de l’automne et les parcours proposés ici auront été précisés grâce à un dialogue avec des guides, scientifiques, historiens travaillant dans la région.

Mon rôle, au travers de cette proposition d’ateliers, est de créer un espace propice à l’émergence d’une réflexion collective de la classe au sujet de leur environnement proche. Alliant pédagogie, activités ludiques et temps de création, l’objectif de ces ateliers n’est pas uniquement de les sensibiliser aux enjeux environnementaux, mais plutôt de leur donner les outils créatifs, les connaissances et les pistes de réflexion pour qu’ils développent leurs propres chemins de pensée.


Un projet en trois temps

Rencontre entre les élèves et les glaciers : découverte du vélo glacière, sortie en montagne, atelier avec un·e scientifique.

Alternance entre rencontres avec des acteurs locaux (guides, gardiens de refuge, conservateurs de parc naturels régionaux, bénévoles d'association de protection de la montagne...) à l'école ou en extérieur et ateliers de création à partir des ressources collectées en vue de la conception d'un carnet de route collectif (photographie, son, textes, film...).

Réflexion autour d'un dispositif de restitution et d'exposition du projet, à l'école ou en partenariat avec un centre d'art local (travail avec un·e curateur·rice d’exposition, médiateur·rice culturel, artiste).